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PRÉSENTATION DE L’ACTEUR

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Vincent Maraval est l’un des fondateurs de la société de distribution et de ventes internationales Wild Bunch. Il s’est fait connaître du grand public en raison d’une tribune qu’il a publiée dans Le Monde, le 29 décembre 2012, et dans laquelle il fustigeait le système de financement du cinéma français qui payait trop ses acteurs et actrices. Il a été le premier en France à proposer un film en e-cinema avec Welcome to New York d’Abel Ferrara en 2014. L’expérience a d’ailleurs été réitérée avec 99 Homes, Grand Prix du festival de Deauville en 2016.

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SA VISION DE L’ÉCOSYSTÈME :

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  • Sur la chronologie des médias :

 

Vincent Maraval est en faveur d’une refonte du système. Pour lui, la chronologie des médias est anachronique. "Il y a trop de films produits pour être exploités de la même manière. On doit pouvoir adapter la sortie d'un film en fonction de son potentiel et le placer, en salles ou sur une plateforme de VOD. Au cas par cas».

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  • Sur Netflix : 

 

Vincent Maraval n’est pas contre Netflix. Il perçoit le combat contre Netflix comme un "combat d'arrière-garde limité à l'Hexagone. On ne doit pas imposer notre méthode de vision des films à une autre génération" qui peut préférer les écrans personnels (tablette, ordinateur, téléphone portable) aux salles obscures. Surtout que Netflix et Amazon défendent le cinéma indépendant en soutenant financièrement des réalisateurs comme l'Américain Jim Jarmusch dont le dernier film Paterson a été distribué par Amazon".

 

  • Sur les salles de cinéma 

 

“Il faut désacraliser le grand écran”. Selon lui, lorsqu’un film sort simultanément en salles et sur Internet, la vente de tickets en salles ne baisse pas. La vie moyenne d’un film en salles étant de 10 jours, c’est l’occasion pour les petits films n’ayant pas fonctionné de durer, de toucher un autre public.  

VINCENT MARAVAL

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